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Lien troubles olfactifs et chocs émotionnels refoulés.

Dernière mise à jour : 11 sept. 2023

Méthode P.O.S.E & troubles olfactifs.


Dans mes expérimentations, beaucoup de personnes ayant eu des troubles de l'odorat lié au COVID éprouvent des difficultés à sentir des odeurs spécifiques. Souvent, il s'agit d'odeurs intimes et corporelles (sueurs, selles...).

Ma première hypothèse: si l’on ne se sent pas, c’est probablement parce qu’on se rejette d’une certaine façon et il y aurait un blocage quelque part.

Seconde hypothèse: et si cette impossibilité à sentir certaines odeurs jugées négatives cachaient derrière un souvenir négatif refoulé par le système de défense du cerveau?


En neurosciences depuis ces 16 dernières années, il y a eu des études remarquables sur le fonctionnement et l’importance de l’odorat.

Pour vulgariser le schéma olfactif:

1 - une odeur est composée d’environ 400 molécules olfactives.

2 - l’odorat est le seul sens à avoir un accès au cerveau limbique.

Dans ce système limbique il y a l’amygdale qui est le “central d’alerte” de nos peurs, qui va détecter s’il y a une menace. Lorsqu’il reçoit la molécule olfactive, il va dire “j’aime, ou je n’aime pas”.

Cette molécule olfactive va ensuite le connecter au souvenir via l’hippocampe (siège de l’apprentissage et de la mémoire à court terme), puis être re-routée vers le cortex olfactif, le cortex analytique qui va synthétiser ces 400 molécules sous forme de QRcode *

Ce QR code c’est un souvenir polysensoriel, avec une odeur, des sons, des images et une émotion.

Ex: Le clou de girofle rappelle très souvent l'odeur du cabinet de dentiste et si elle a été associée à de la douleur, vous allez, en sentant le clou de girofle, visualiser le dentiste, le cabinet, les odeurs, le son de la roulette, et surtout ressentir l’émotion douloureuse comme pour la première fois.


Comme une odeur est automatiquement lié à un souvenir, est-ce que ce qui bloque ne serait pas un souvenir traumatique refoulé? Et est-ce possible d’aller le chercher, de le débloquer, en le hameçonnant avec une odeur?


Regardons d'abord comment les chocs émotionnels impactent le cerveau.

Quand le souvenir est lié à un émotion très intense et très négative, l’amygdale envoie des signaux d’alerte au cortex qui a développé un système de défense très complexe et a tendance de ce fait à bloquer les informations. Le QR code olfactif négatif est comme étouffé, mais il est gravé dans le cerveau. Seulement plus la charge émotionnelle du traumatisme est puissante et ancienne, plus il est difficile d’y avoir accès à cause de ce système de défense.

Il y a même un problème de mémoire, c’est à dire que lorsque le trauma n’est pas libéré, l’accès aux souvenirs passé est souvent bloqué (cas avéré).

Mais il est là dans un coin du cerveau: il attend qu’on le libère car même caché, il se manifestera toujours dans la matière et dans mes expérimentations, ça se traduit très souvent par de l’anxiété, des compulsions, des troubles de la concentration et de mémorisation, de la dépression, des schémas qui se répètent comme des boomerangs et tout ça sans qu’on sache pourquoi à l’âge adulte.


J'ai expérimenté et fais des test sur des personnes n'ayant aucun problème d'odorat, voire des personnes ayant une acuité sensorielle très fine.

Sur une vingtaine de sujets ayant perdu l'odorat suite au COVID et des sujets n'ayant aucun problème d'olfaction, les résultats confirment mes hypothèses à 100%.

  • Pour certains sujets anosmiques, la méthode P.O.S.E leur a permis: - d'identifier l'évènement traumatique, conscients et inconscients, en se connectant à l'odeur originelle. - de retrouver très progressivement les odeurs bloquées.

En revanche, si l'évènement traumatique est bien remonté en conscience mais que la charge émotionnelle liée reste élevée, les odeurs bloquées ne sont pas encore accessibles. Une alliance thérapeutique à P.O.S.E/ suivi médical est nécessaire pour accompagner à la désensibilisation.

  • Pour les sujets sans troubles de l'odorat, non affecté par la COVID, la méthode P.O.S.E a permis: - d'identifier des traumas d'enfance, et expliquerait aujourd'hui un syndrome d'abandon marqué, des compulsions, de la dépendance, etc, à l'âge adulte. - d'identifier des chocs émotionnels (insultes refoulés dans la cour de récré, expliquant une timidité ou un manque de confiance à l'âge adulte).

Pour tous les cas, une alliance thérapeutique à P.O.S.E et/ou un suivi médical sera systématiquement proposée.


* "Odeurs et représentation mentale", Pierre-Marie Lledo, directeur de recherche au CNRS et directeur du département de Neuroscience à l’Institut Pasteur 1 de Paris. Professeur invité à l’Université de Harvard aux États-Unis de 2008 à 2015.










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